Déjà prisé dans des disciplines comme le football, le tennis et le volley-ball, le Hawk-Eye est désormais sur le point d’être introduit dans l’univers du basketball, précisément en NBA.
Cette introduction innovante est le fruit d’un partenariat conclu entre la ligue et Sony Sports. Grâce à ce système avancé, équipé de caméras réparties autour du parquet, il est possible de tracer en temps réel et en 3D les mouvements des basketteurs ainsi que la trajectoire du ballon, offrant ainsi une meilleure évaluation des phases de jeu.
Dès le coup d’envoi de la saison 2023/24 en NBA, qui s’annonce pour mardi prochain, la technologie du Hawk-Eye sera accessible à tous : aux joueurs, aux techniciens, et bien sûr, aux inconditionnels du basket. Sa popularité grandissante dans d’autres sports mondiaux témoigne de son potentiel remarquable.
Le dispositif, dans son fonctionnement, fera appel à 14 caméras stratégiquement installées autour des stades, se focalisant sur 29 points clés du physique des joueurs, tels que les bras, les jambes et les mains, ainsi que sur le ballon en 3D, fournissant des données en temps presque instantané.
Une nette amélioration
Cette technologie a été introduite pour remplacer un ancien système élaboré par la firme Second Spectrum. Ce dernier s’appuyait sur six caméras situées aux sommets des arènes pour capter les mouvements des joueurs en 2D. À titre comparatif, cette transition technologique est semblable à passer d’une Super Nintendo à un équipement de réalité virtuelle – un bond technologique en somme. Le Hawk-Eye sera essentiel pour analyser, via des algorithmes, si le ballon était en phase ascendante ou descendante lorsqu’il est intercepté par un défenseur, ou si ce dernier a frappé le panneau avant tout contact.
La NBA avance avec prudence
« Notre vision est de quantifier tout ce qui est perceptible mais difficilement discernable à l’œil nu. Nous envisageons d’utiliser Hawk-Eye pour nous éclairer sur ces décisions », a confié Tom Ryan, vice-président en charge des stratégies de basketball à la NBA.
Néanmoins, la ligue préfère adopter une démarche mesurée. Les algorithmes ne seront sollicités que sur requête d’un entraîneur ou lors de vérifications cruciales, telles qu’à la fin du quatrième quart-temps.
Comme la fiabilité du système se confirme avec le temps, son rôle pourrait se renforcer. Il est important de noter que le basket est un sport où chaque seconde compte, et cette technologie pourrait bien révolutionner la manière dont les décisions sont prises sur le terrain. Mais pour l’instant, prudence est mère de sûreté.
