Depuis un moment, le circuit tennistique est agité par une question cruciale : celle de la variabilité des balles utilisées lors des différents tournois. La majorité des athlètes s’est manifestée, et il est clair qu’ils partagent quasiment tous le même avis. Ils estiment que le constant changement de balles entraine inévitablement des conséquences néfastes pour leurs articulations. De ce fait, les risques de blessures sont accentués. Parmi ces voix fortes, Novak Djokovic, l’une des légendes du tennis, n’a pas hésité à exprimer son ressenti.
Le sujet a gagné en intensité suite aux déclarations de joueurs emblématiques tels que Daniil Medvedev. Aryna Sabalenka, la numéro 1 mondiale actuelle, a elle aussi partagé sa perspective. Tous convergent vers une idée centrale : une réforme s’impose pour répondre aux préoccupations des athlètes.
L’énigme de la variabilité des balles
Pendant de nombreuses années, il a été observé que la qualité des balles pouvait fluctuer drastiquement d’une semaine à l’autre. Non seulement chaque événement a tendance à opter pour une marque de balles différente, mais toutes les surfaces ne semblent pas appropriées pour toutes les balles. C’est cette inconstance qui est la principale cause de douleurs articulaires ressenties par nombre de joueurs. La frustration se fait sentir parmi eux, car leurs poignets, coudes et d’autres articulations sont mis à rude épreuve.
La prise de position de Djokovic
Il faut savoir que Novak Djokovic, au-delà d’être un champion reconnu pour ses prouesses sur le terrain, est aussi connu pour avoir subi les affres des blessures. Notamment, il a dû subir une intervention chirurgicale en 2018 pour traiter un problème au coude. Quand il fut sollicité par Sportal, un média serbe, sa réponse fut sans équivoque : « Il est clairement établi qu’il existe un lien entre les blessures aux poignets, coudes, épaules et les balles. Selon la surface de jeu, il devrait y avoir une balle spécifique. La non-réaction de l’ATP est tout simplement incompréhensible. Leur silence ne fait qu’aggraver la situation », a-t-il martelé.
Faut-il s’attendre à une évolution ?
Bien que l’ensemble des joueurs s’accorde sur la nécessité d’une réforme, les autorités du tennis restent silencieuses face à cette problématique qui semble pourtant aisément adressable. L’ATP, face à cette montée en puissance des voix dissidentes, se doit d’agir. Il est à noter que ces problèmes ont failli mettre un frein à la carrière illustre de Djokovic en 2018. Plus récemment, une douleur au coude l’a contraint à se retirer prématurément du tournoi de Madrid.
